Les erreurs à éviter lorsqu’on voyage seule à l’étranger
Voyager seule à l’étranger peut être libérateur, mais quelques erreurs courantes compromettent la sécurité et l’expérience. Voici comment les éviter.
Voyager en solo à l’étranger comporte un formidable potentiel d’autonomie et de découverte, mais aussi des pièges à connaître. Cet article détaille sept erreurs fréquentes : négliger la préparation, sous-estimer la culture locale, ignorer sa sécurité physique et numérique, ne pas anticiper sa santé, rester isolée, mal gérer son budget, et oublier d’assurer un bon retour. Chacune est expliquée avec précision, chiffres à l’appui et exemples. Le but : permettre à toute personne voyageant seule de tirer pleinement profit de son voyage, en évitant les fausses idées et les comportements risqués, et en adoptant une approche consciente, structurée et réfléchie.
L’erreur de partir sans préparation rigoureuse
Partir seule à l’étranger sans préparation adéquate est la première erreur à éviter. Beaucoup de voyageurs pensent que réserver un vol et un hôtel suffit. Or, une étude indique que 21 % des femmes voyageant seules ont avoué avoir « craint pour leur sécurité » au cours des 12 derniers mois.
Il ne s’agit pas uniquement de vérifier la météo ou les horaires de train, mais de préparer :
- la destination (lois, coutumes, niveau de sécurité) ;
- les modalités d’arrivée (transfert, hébergement, moyens de paiement) ;
- les contacts d’urgence (ambassade/consulat, assurance) ;
- et un itinéraire de base, même sommaire.
Une préparation adéquate réduit le risque de se trouver dans une situation imprévue sans repères. Par exemple, rester dans un quartier mal fréquenté à une heure tardive est évitable si l’on a déjà identifié une zone sûre d’hébergement.
De plus, lors d’un voyage seul, on ne peut pas compter sur un compagnon pour « rattraper » un oubli. La responsabilité repose pleinement sur soi. Planifier à l’avance offre une tranquillité d’esprit et permet de mieux profiter de l’expérience.

L’erreur d’ignorer la culture locale et les normes sociales
Voyager seul impose de faire preuve d’un respect accru des normes locales. Une erreur très fréquente consiste à adopter les pratiques de son pays d’origine sans tenir compte du contexte local. Selon une étude, 35 % des voyageuses expriment des préoccupations liées à la sécurité en raison de la culture ou des normes sociales du lieu visité.
Par exemple, certaines destinations imposent un code vestimentaire strict, une séparation hommes/femmes dans certains espaces ou des horaires restreints pour les déplacement de femmes. Si l’on omet de s’informer, on peut être perçu comme « inadapté » au lieu, ce qui peut générer regard hostiles, harcèlement ou isolement.
Un autre exemple : ne pas savoir que dans certains pays le taxi collectif s’arrête rarement après 22 h ou qu’il vaut mieux éviter de march er seul dans une zone résidentielle déserte. Ces informations relèvent d’une culture locale, et ne pas les connaître expose à des risques.
En tenant compte des usages locaux (style vestimentaire, gestes, discussions publiques, horaires), on diminue la probabilité de malentendus ou de situations inconfortables. Cela contribue à un voyage solo plus fluide et respectueux.
L’erreur de sous-estimer la sécurité physique et numérique
Voyager seul rend plus vulnérable face à certaines menaces — ce peut être une erreur grave de l’ignorer. Les statistiques sont parlantes : 12 % des voyageuses témoignent avoir été menacées ou attaquées physiquement.
Concernant la sécurité physique :
- ne pas choisir un logement avec réception 24 h ou entrée sécurisée peut être une faute. Une étude montre que pour les femmes en voyage solo, ces critères sont parmi les plus importants.
- marcher seule tard le soir, accepter un trajet non officiel, ou laisser ses objets visibles dans un lieu public sont des risques à éviter.
Concernant la sécurité numérique : - utiliser un Wi-Fi public sans VPN, partager son itinéraire en temps réel de façon non réfléchie ou stocker tous ses documents dans un cloud non sécurisé peut entraîner vol d’identités ou extorsion.
- certains vols ciblent les voyageurs seuls via phishing ou faux guides.
La bonne pratique : adopter un comportement « voyageur avisé » : verrouiller ses appareils, limiter les déplacements tardifs, varier ses itinéraires, informer quelqu’un de confiance, enregistrer les coordonnées de sa mission diplomatique.
L’erreur de négliger sa santé et l’assurance
Voyager seul signifie aussi devoir prendre en charge entièrement sa santé. Négliger ce point est une erreur fréquente. Une enquête indique que 27 % des voyageuses se sont inquiété de tomber malades en voyage solo.
Les aspects à ne pas négliger :
- souscrire une assurance voyage couvrant la santé, le rapatriement et l’annulation : selon une source, 55 % des voyageuses ont toujours acheté une assurance voyage en solo.
- consulter à l’avance les vaccins, la météo locale (ex : gros soleil, moustiques, altitude), prévoir des médicaments de base, vérifier la qualité et les conditions des soins médicaux dans le pays.
- s’hydrater, faire attention à la nourriture de rue si on a l’estomac fragile, contrôler l’altitude, le décalage horaire ou le climat extrême.
En cas d’incident de santé, être seul peut complexifier les démarches. Une bonne préparation évite une pause forcée de voyage ou des frais élevés.
L’erreur de rester isolé et ne pas créer de réseaux
Voyager seul ne doit pas forcément rimer avec solitude totale : l’erreur consiste à ne pas prévoir de points de contact. Le sentiment d’isolement peut augmenter la vulnérabilité. Une statistique indique que 44 % des femmes ne voyagent pas seules car elles « n’auraient personne avec qui partager l’expérience ».
Il est utile de :
- informer un proche de son itinéraire, envoyer régulièrement un message pour dire « je vais bien ».
- utiliser des forums ou groupes de voyage solo pour échanger des conseils. Par exemple, 81 % des voyageuses solo font confiance aux groupes Facebook de femmes voyageuses.
- choisir un hébergement où l’on peut créer du lien (hostel, guest-house, logement chez l’habitant) plutôt qu’un hôtel isolé uniquement pour dormir. Cela permet un sentiment de communauté et un réseau en cas de souci.
L’idée n’est pas de dépendre des autres, mais d’avoir des relais. Cette stratégie réduit l’impact en cas d’imprévu et renforce la confiance personnelle.
L’erreur de mal gérer le budget et les moyens de paiement
Voyager seule impose la responsabilité complète de son budget : oublier de prévoir des options de secours ou d’anticiper des coûts supplémentaires est une erreur. Une statistique indique que 31 % des voyageuses se sont inquiétées de « dépenser trop ».
Voici ce qu’il faut prévoir :
- avoir au moins deux moyens de paiement (carte bancaire et espèces dans la monnaie locale ou USD/€) : si la carte est bloquée ou volée, on reste autonome.
- connaître les frais bancaires à l’étranger (retraits, conversion) : ils peuvent représenter 2 % à 4 % de surcoût.
- prévoir un fonds d’urgence équivalent à 10 % du budget de voyage, pour hébergement imprévu, problème de transport ou modification du retour.
- ne pas afficher ostentatoirement objets onéreux ou cartes. Cela attire le regard ou vol.
Bien gérer son budget renforce la liberté pendant le voyage et évite un stress financier qui pourrait gâcher l’expérience.

L’erreur d’oublier la réflexion sur le retour et la continuité
Quand on voyage seule, beaucoup se concentrent sur le départ et l’aventure mais font l’erreur d’oublier le retour ou la suite. Le voyage ne s’arrête pas à l’arrivée à l’aéroport. Il faut anticiper :
- le moyen de transport de retour depuis l’hébergement jusqu’à l’aéroport, surtout si c’est tardif ou dans une zone peu fréquentée.
- le suivi après le retour : visa ou formalité à régler, souvenirs fiscaux, souvenirs médicaux (par ex. s’il y a eu un incident de santé).
- garder une trace des dépenses, garder ses photos et contacts utiles, faire un retour d’expérience à une communauté ou un proche.
Anticiper complètement le cycle voyage permet de clore sereinement l’expérience et d’en tirer tous les bénéfices.
En partant seule, se donner les moyens de vraiment profiter
Voyager seul à l’étranger est une expérience puissante. Mais les erreurs précédentes sont bien réelles et peuvent ruiner l’aventure. En évitant : le manque de préparation, l’ignorance des normes locales, la négligence de la sécurité physique/numérique, la sous-estimation de sa santé, l’isolement, la mauvaise gestion budgétaire et l’absence de réflexion sur le retour, on met toutes les chances de son côté. On se donne la liberté sans payer de trop gros prix.
Au final, ce n’est pas seulement une question de ne pas se tromper mais de créer un voyage solo intelligent : anticiper, s’adapter, rester alerte, mais aussi savourer pleinement l’autonomie offerte.
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