Comment faire Rome sans se ruiner
Rome à petit budget : transports, restos à petits prix, visites gratuites, bons plans et exemples de coûts pour un séjour simple et malin.
Est-ce possible de faire Rome en mode pas cher ?
Oui. Rome peut se visiter avec un budget serré si l’on anticipe. Le poste lourd est l’hébergement. Les quartiers San Lorenzo, Testaccio, Garbatella ou Prati offrent des tarifs plus doux que le centre historique immédiat. Ciblez des hôtels 2–3 étoiles, des maisons d’hôtes, ou des auberges propres avec chambres privées. Comptez 60–110 € la nuit en basse saison pour deux, 100–160 € en haute saison. Ajoutez la taxe de séjour (4–10 € par nuit et par personne selon la catégorie) réglée sur place. Rome
Côté repas, Rome aide les budgets. La pizza al taglio se vend au poids (12–40 €/kg selon l’adresse et les garnitures). Un morceau revient souvent à 3–6 €. Un trapizzino coûte environ 5–6 €. Un supplì tourne autour de 2–3 €. Avec une eau gratuite aux nasoni (fontaines publiques), on limite les boissons. Rome
Les transports urbains sont abordables : ticket 100 minutes à 1,50 €, pass 24 h à 8,50 €, 48 h à 15 €, 72 h à 22 €, semaine à 29 €. Le système tap&go avec carte bancaire applique un plafonnement journalier vers 8,50 € si vous validez plusieurs trajets. Les enfants de moins de 10 ans voyagent gratuitement avec un adulte payant. Rome
Côté visites, plusieurs solutions économiques : la MIC Card (5 € pour un an, réservée aux résidents/étudiants/travailleurs de Rome et métropole) donne un accès gratuit au réseau Musei in Comune ; la Domenica al Museo rend gratuits certains sites d’État chaque premier dimanche du mois ; l’Archeologia Card (≈ 25 € / 7 jours) regroupe des sites antiques. Sinon, achetez à l’unité et combinez musées payants et balades gratuites. Rome

Comprendre les prix et tarifs
Les prix affichés dans les musées et transports incluent la TVA. Pas de frais cachés à prévoir, sauf frais de réservation en ligne sur certains sites (ex. Musées du Vatican : +5 € pour l’option “Skip the line”). Pour l’hébergement, la taxe de séjour se paie à l’hôtel en fin de séjour, en espèces ou carte selon l’établissement : 4–10 € par personne et par nuit (maximum 10 nuits). Les enfants de moins de 10 ans sont souvent exemptés. Rome
Le pourboire n’est pas obligatoire. Le coperto (couvert) peut apparaître en trattoria, c’est légal et affiché. Vous pouvez laisser quelques pièces si le service a été agréable, mais rien n’est imposé.
Paiements : la carte bancaire et le smartphone passent presque partout, y compris dans le métro avec tap&go. Prévoyez toutefois 20–50 € en liquide pour les petits achats, certains bars ou marchés. Les retraits aux distributeurs locaux évitent souvent les taux défavorables des bureaux de change.
Eau : remplissez votre gourde aux nasoni et aux Water Houses (certaines donnent aussi de l’eau gazeuse) gérées par ACEA. C’est gratuit. Rome
Quand partir pour payer moins
Le meilleur compromis prix/météo se situe de mi-novembre à mi-mars (hors fêtes) et deuxième quinzaine de janvier. L’offre hôtelière baisse, les billets d’avion aussi. Beaucoup de sites restent ouverts, mais certaines églises et petits musées réduisent parfois les horaires. Prévoyez un planning souple et vérifiez la veille.
Les inter-saisons (mars–avril hors Pâques, octobre–début novembre) sont intéressantes si vous réservez tôt. Le climat est doux, la lumière agréable, les foules plus faibles que de mai à septembre. Vous paierez moins en semaine que le week-end.
Si vous visez des musées gratuits, ciblez un premier dimanche du mois et organisez-vous tôt : créneaux prisés, files possibles au Colisée, au Forum ou aux Thermes de Caracalla. Combinez ce jour-là un grand site gratuit et, le reste du séjour, des visites payantes moins fréquentées.
Évitez si possible Pâques, Pentecôte, fériés italiens (25 avril, 1er mai, 2 juin) et été pour les petits budgets : la demande grimpe et les prix suivent. En revanche, certaines soirées d’été proposent des ouvertures prolongées dans les parcs archéologiques : à surveiller si vous tenez à venir en juillet-août.

Où se loger pas cher à Rome
Pour une chambre correcte et bien notée sans se ruiner, regardez :
— The Beehive (Termini) : auberge propre avec chambres privées et cuisine commune. Facile pour rayonner et rejoindre les bus. En basse saison, double privée dès 70–90 €.
— Hotel San Francesco (Testaccio) : 3* simple à deux pas du Tibre et de Trastevere sans l’animation nocturne directe. Chambres doubles souvent entre 90 et 140 €, selon période.
— Hotel Pimprenelle n’existe pas (exemple à éviter). À la place, visez un 2–3* près de Pyramid/Testaccio ou San Giovanni, avec métro A ou B accessible à pied. Budget 80–120 €.
— The RomeHello (République/Barberini) : hybride auberge/hôtel, dortoirs de qualité et chambres doubles modernes. Bon rapport qualité/prix pour couples et amis.
— B&B à San Lorenzo : quartier étudiant, tarifs modérés, nombreux restos bon marché. Vérifiez la note et la distance du tram ou du bus.
Astuce : restez près d’une station de métro (A ou B) pour limiter les temps et coûts de transport. Évitez les “frais de ménage” excessifs en location courte durée. Regardez aussi les offres Prati (près du Vatican) le week-end, quand les voyageurs d’affaires sont moins présents. Comparez toujours le tarif direct hôtel et les OTA.
Où manger moins cher à Rome
Mangez local, simple, debout ou à table selon l’heure :
— Pizza al taglio : chez Pizzarium Gabriele Bonci (Trionfale), la pizza se vend au poids (≈ 12–40 €/kg selon garniture). Un morceau coûte souvent 4–7 €. Près du Vatican, pratique après la visite. Rome
— Trapizzino (Testaccio, Trastevere, Ponte Milvio, Mercato Centrale) : poche de pâte levée garnie de recettes romaines. Environ 5 € pièce. Complétez avec un supplì à 2–3 €.
— Supplizio (centre) : temple du supplì. Prix indicatifs 3 € l’unité. Parfait pour une collation.
— Tavola calda et trattorie de quartier : menu du jour 12–18 €, eau en carafe, pas de couvert caché si affiché. Cherchez autour de Testaccio, San Giovanni, Ostiense.
— Marchés : Mercato Testaccio ou Mercato Centrale Termini pour des assiettes à 7–12 €. Gardez la street food pour le midi et une trattoria bon marché le soir.
Plats typiques à petit prix : cacio e pepe, gricia, amatriciana, carciofi alla romana, pizza bianca farcie. Demandez le pane/coperto avant de vous asseoir. Remplissez vos gourdes aux nasoni pour éviter l’eau en bouteille.

Se déplacer à Rome
ATAC gère métro, bus, tram. Le billet 100 minutes (BIT) coûte 1,50 € ; 24 h 8,50 €, 48 h 15,00 €, 72 h 22,00 €, hebdo 29,00 €. Achetez en tabaccheria, machines des stations, applis partenaires (MooneyGo, TicketAppy) ou utilisez tap&go avec carte physique/smartphone. Avec tap&go, après six validations en 24 h, le système plafonne au tarif 24 h (8,50 €). Enfants <10 ans gratuits avec un adulte payant. Rome
Le Roma Pass inclut transports et entrées : 48 h ≈ 36,50 € (1 site gratuit), 72 h ≈ 58,50 € (2 sites gratuits), puis réductions. Rentable si vous combinez musées et trajets. Sinon, billets à l’unité + une ou deux grandes visites suffisent.
Taxis : officiels Comune di Roma (blancs, taximètre). Pour baisser la facture, privilégiez la marche entre sites proches (Centre historique, Trastevere, Monti). Vélos et trottinettes partagées existent mais vérifiez les zones de stationnement.
Depuis Fiumicino (FCO), les bus low cost pour Termini commencent autour de 6–8 €. Leonardo Express coûte 14 € par personne. À deux, comparez avec les bus selon l’heure.
Quoi faire
Grands classiques payants à prix connu :
— Colisée + Forum + Palatin : billet standard 18 € (24 h). Réservation de créneau obligatoire sur l’officiel. Les “Full Experience” (souterrains/arena) coûtent plus. Évitez les sites tiers trop chers.
— Musées du Vatican + Chapelle Sixtine : 20 € (billetterie standard), 25 € avec frais de réservation en ligne. Allez tôt ou en fin d’après-midi. Le mercredi matin, la Basilique peut fermer partiellement (Audience papale). Rome
Alternatives économiques ou gratuites :
— Domenica al Museo (1er dimanche) : accès gratuit à plusieurs sites d’État (ex. Galerie Borghèse selon calendrier, Thermes de Caracalla, Domus sélectionnées). Réservez si nécessaire.
— MIC Card (5 €, profil éligible) : accès gratuit pendant 12 mois aux Musei di Roma Capitale (ex. Musées de la Capitole, Ara Pacis selon exposition). Très rentable si vous résidez/étudiez/travaillez sur place. Rome
— Archeologia Card (≈ 25 € / 7 jours) : Colisée, Forum, Palatin, Caracalla, Cecilia Metella, Villa dei Quintili, Musées nationaux romains (Palazzo Massimo, Palazzo Altemps, Crypta Balbi, Thermes de Dioclétien). Idéal si vous aimez l’Antique.
Balades gratuites à forte valeur :
— Centre historique : Panthéon (entrée gratuite à vérifier selon mesure locale), Fontaine de Trevi, Piazza di Spagna, Piazza Navona. Marchez tôt le matin.
— Points hauts gratuits : Gianicolo, Pincio, Aventin (clé de voûte : vue du trou de serrure du portail des Chevaliers de Malte, file variable).
— Quartiers : Trastevere (ruelles, églises), Monti (artisanat), Testaccio (marché, street art), EUR (architecture XXe).
Petites dépenses utiles :
— Églises avec chefs-d’œuvre : San Luigi dei Francesi (Caravage), Santa Maria del Popolo (Caravage), Santa Maria della Vittoria (Bernini). Entrée gratuite, boîte à dons souvent présente.
— Glaces artisanales : 3–4,50 € le cornet 2 parfums. Espresso au comptoir : 1–1,50 € ; cappuccino au comptoir : 1,30–2,00 €.
Soir : apéritif à Testaccio ou San Lorenzo (5–8 € le verre, petites choses à grignoter). Concerts gratuits ponctuels sur places et églises ; consultez Turismo Roma.

Quel budget pour Rome
Pour 2 personnes en week-end hors saison (2 nuits) :
— Hébergement : 160–260 € (2–3* corrects en quartiers non hypercentraux).
— Transports urbains : 2 × pass 48 h 15 € = 30 €. Rome
— Repas : 2 déjeuners street food (10–12 € p.p.), 2 dîners trattoria simple (20–25 € p.p.) = 120–160 €.
— Visites : 1 grand site (Colisée 18 € p.p.) + une église/collection gratuite = 36 €.
— Divers (cafés, glaces, imprévus) : 30–50 €.
Total indicatif : 376–536 € pour deux, hors transport long courrier.
Pour 5–6 jours, multipliez l’hébergement, ajoutez un deuxième grand site (Vatican 20 € p.p.) et une Archeologia Card si vous aimez les antiquités. Gardez du budget sur les repas du soir et un bon café le matin ; réduisez sur les boissons en terrasse. Investissez dans de bonnes chaussures, un pass transports adapté et les réservations officielles des grands sites pour gagner du temps et éviter les surcoûts.
LES PLUS BEAUX HOTELS DU MONDE est un guide indépendant.
Lire aussi:
Les plus beaux hôtels du monde
Bienvenue sur notre site de présentation des plus beaux hôtels du monde. Ce site est réalisé par un collectif de voyageurs, le plus souvent voyageurs d’affaires, qui parcourent le monde. Le but de ce site est de vous présenter notre sélection des plus beaux hôtels que l’on retrouve en Europe, en Amérique et dans le reste du monde.
Notre sélection est totalement indépendante. Nous tenons compte des critères usuels de classification des hôtels comme le nombre d’étoiles, mais aussi d’autres critères tels que l’expérience globale de l’hôtel, l'environnement général et le critère très personnel de la "séductivité" de l'hôtel. C’est pour cela que certains hôtels, qui ne sont pas des 5*, peuvent être dans notre sélection des meilleurs hôtels du monde.
Vous avez une question ? Contactez-nous sur contact @ seoinside.fr
Retrouvez notre sélection des plus beaux et meilleurs hôtels du monde par géographie :
Afrique - Amerique Centrale - Amerique du Nord - Amerique du Sud - Asie - Caraïbes - Europe - Moyen Orient - Ocean Indien - Pacifique & Océanie