Panama, N°1 des expats, dope le tourisme long séjour 2025

Panama consolide sa place de premier choix pour expatriés : coût de la vie maîtrisé, transports efficaces, nature protégée et séjours longs en plein essor.

En résumé

Panama conserve sa première place mondiale pour les expatriés en 2025, avec une satisfaction très élevée et des performances équilibrées sur la qualité de vie, l’intégration, les finances personnelles et l’emploi. L’écart de coût de la vie par rapport aux États-Unis, de l’ordre de 35 à 50 %, permet à de nombreux étrangers d’envisager des séjours longs et des installations progressives, notamment grâce au visa Pensionado et au visa Remote Worker (9 mois). À Panama City, le Metro de Panamá réduit les temps de trajet et s’étend, tandis que des programmes de stopover et la montée des locations meublées soutiennent le tourisme longue durée. Le pays attire aussi les voyageurs éco-responsables grâce à ses parcs nationaux protégés et à l’expansion massive de ses aires marines. Reste à surveiller les coûts de santé, certaines limites du réseau de bus, la saison des pluies et une préparation administrative rigoureuse.

Panama, N°1 des expats, dope le tourisme long séjour 2025

Le classement des expats 2025 et ses indicateurs

Panama conserve, pour la deuxième année consécutive, la première place du grand baromètre international des expatriés. Le pays se classe dans le trio de tête sur les cinq grands indices (qualité de vie, installation, finances, emploi, “essentiels expat”), avec 94 % d’expats satisfaits de leur vie sur place. Cette régularité statistique explique l’afflux d’actifs, de retraités et de nomades digitaux qui voient dans le pays un point d’ancrage durable.

Le coût de la vie : un avantage compétitif

Comparé aux États-Unis, le coût de la vie ~50 % inférieur (selon postes) demeure l’argument économique central. Les comparaisons détaillées montrent des loyers et des dépenses courantes nettement plus bas à Panama City qu’à New York ou Washington, tandis que l’indice agrégé situe l’écart global autour de 35–40 % en faveur du pays. Cela ouvre la voie à des budgets mensuels plus légers pour des séjours de plusieurs semaines, voire des installations temporaires de 3 à 6 mois.

Les visas qui favorisent les séjours longs

Le visa Pensionado accorde une résidence permanente à partir de 1 000 $ US de pension mensuelle (plus 250 $ par dépendant), assortie d’avantages (réductions transports/loisirs). Le visa Remote Worker (9 mois), renouvelable une fois, cible les revenus étrangers d’au moins 36 000 $ US/an ; il convient aux télétravailleurs qui souhaitent tester le pays sans travailler pour un employeur local. Enfin, la voie “Friendly Nations” repose désormais principalement sur l’investissement (immobilier, dépôt bancaire) et conduit à une résidence après une période provisoire. Ces dispositifs structurent un entonnoir de “long séjour” allant de l’essai de quelques mois à l’installation pérenne.

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Les transports publics : un levier pour la vie quotidienne

Panama City a misé sur l’efficacité avec le Metro de Panamá (lignes 1 et 2 en service) et un chantier majeur, la Ligne 3 (monorail) qui reliera Panamá Oeste à Albrook, via un tunnel sous le Canal. L’objectif est de faire passer certains trajets pendulaires de 90 à environ 37 minutes, ce qui pèse directement sur l’attractivité résidentielle et le tourisme urbain. L’extension 2024 vers Villa Zaita a déjà accru la capacité de la ligne 1, et la fréquentation progresse aussi sur le réseau de bus MiBus, malgré des contraintes d’exploitation.

Les gains concrets pour le voyageur

Pour un séjour de 2 à 4 semaines, la combinaison métro + VTC abaisse le coût/temps de déplacement entre Casco Viejo, Avenida Balboa, Via España et Tocumen. Les voyageurs évitent les pics de trafic et arbitrent mieux leurs journées (musées, sorties, démarches). À l’échelle d’un projet d’expatriation, la perspective de nouvelles interconnexions réduit l’“incertitude transport”, un irritant fréquent des mégapoles tropicales.

Les destinations et les circuits “longue durée”

Les séjours longue durée se structurent autour d’itinéraires mixtes : 1–2 semaines urbaines (Panama City, Casco Viejo), puis 1–2 semaines nature entre Boquete (haut plateau caféier, 1 200–1 800 m), Bocas del Toro (îles et plages, snorkeling) ou Guna Yala (archipel de San Blas). Les stopovers de Copa ont, eux, une durée moyenne de 3 jours, et servent souvent de “teaser” avant un retour plus long. Le marché de l’hébergement bascule progressivement vers la location meublée courte/moyenne durée, dont la part progresse plus vite que l’hôtellerie traditionnelle.

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Les parcs nationaux et la promesse d’un écotourisme responsable

L’État protège environ 31 % des terres (parcs et réserves), tandis que les aires marines protégées couvrent plus de 54 % des eaux panaméennes après l’extension de la zone Banco Volcán / Cordillera de Coiba. Deux sites UNESCO — Parque Nacional Darién et Parque Nacional Coiba — symbolisent cet engagement, avec une biodiversité remarquable (forêts tropicales, monts sous-marins, mégafaune). Ces choix de conservation soutiennent l’image de destination “nature” et répondent aux attentes des voyageurs éco-conscients, tout en renforçant l’offre d’activités (trek, observation de la faune, plongée).

Les implications pour les opérateurs et les visiteurs

La densité de parcs proches des hubs touristiques limite les temps de transfert et encourage la dépense locale (guidage, droits d’entrée, artisanat). Les autorités renforcent aussi la surveillance contre la pêche illégale à Coiba, signal d’une gouvernance plus robuste de la ressource. Pour le voyageur, cela signifie une offre plus prévisible, mieux encadrée, et des expériences de écotourisme responsable à forte valeur.

Les retombées sur le tourisme en 2025

Les arrivées internationales progressent nettement en 2025, avec un +8,4 % au premier semestre selon l’organisme de promotion. Les données nationales confirment une hausse des visiteurs et des recettes, et l’écosystème aérien (connectivité de Copa via le Hub de Tocumen) alimente un entonnoir de prospects entre stopover, tourisme d’une semaine et séjours multi-semaines. Cette dynamique s’observe aussi dans l’essor des locations “autres hébergements”, en croissance à deux chiffres.

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Les limites à intégrer dans la décision

Tout n’est pas parfait. Côté santé, les expatriés jugent la qualité et la disponibilité des soins correctes mais perfectibles, et l’accessibilité financière n’est pas la meilleure de la région ; une assurance internationale reste fortement recommandée. En mobilité, le métro est fiable, mais certaines lignes de bus subissent des temps d’attente et des aléas opérationnels. Sur le plan climatique, la saison des pluies (mai–novembre) change la donne : averses intenses, humidité élevée et possibles perturbations locales. Enfin, la préparation documentaire (traductions, apostilles, preuves de revenus) conditionne la réussite d’un projet d’installation.

Les signaux à surveiller pour un long séjour réussi

Pour les retraités, le visa Pensionado reste l’option la plus “capex-light” pour bénéficier rapidement d’un statut stable. Pour les actifs mobiles, le visa Remote Worker (9 mois) sert d’étape test avant une résidence par investissement. Côté budget, viser des quartiers “mixtes” hors des “expat bubbles” (ex. David, Santiago, Penonomé) améliore le rapport coût/qualité. Côté timing, programmer les grandes démarches en saison sèche facilite les déplacements inter-urbains. Enfin, multiplier les repérages de 2 à 4 semaines permet d’affiner le choix du micro-territoire (côte Caraïbe vs Pacifique, altitude vs mer, densité urbaine vs bourg).

La trajectoire 2025 : pourquoi l’attractivité se diffuse au tourisme

Le “bouclage” entre expats et visiteurs est désormais visible : le classement expat tire la notoriété, les programmes de visas fluidifient le passage à l’acte, les transports efficaces réduisent les frictions, et l’offre nature sous protection structure des produits de 10 à 21 jours combinant ville, forêts et plages. Les dépenses se déplacent de l’hôtellerie vers les meublés, signe d’un ancrage plus long. Tant que ces quatre piliers tiennent — compétitivité-prix, stabilité des règles, livrables transports, conservation — la trajectoire du tourisme longue durée devrait rester robuste.

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