Manama (Bahrein) – notre guide pratique de voyage
Découvrez notre guide pratique de Manama: histoire, culture, mosquées, musées, plages, souks et nos conseils utiles pour préparer un séjour clair et efficace.
Manama est le centre économique et culturel de Bahreïn, entre golfe Persique et désert. La ville marie tours de verre, corniche animée et quartiers historiques. On y voit des souks actifs, des cafés où l’on fume le narguilé, et des restaurants qui servent poissons grillés, machbous et halwa. L’expérience est urbaine, sûre, et simple à organiser. L’anglais est courant. Les paiements par carte bancaire passent presque partout.
Son attrait repose sur trois piliers. D’abord, un passé ancien lié à Dilmun et au commerce du golfe : le site de Qal’at al-Bahrain est classé à l’UNESCO et illustre des millénaires d’occupation et d’échanges. Ensuite, une histoire plus récente faite de perles puis d’hydrocarbures. L’or noir a été trouvé en 1932, faisant de Bahreïn le premier État de la région à l’exploiter, ce qui a transformé l’économie et financé routes, écoles et hôpitaux. Enfin, un positionnement régional : plateforme bancaire, siège d’entreprises, et calendrier sportif international avec le Grand Prix de Formule 1 au Bahrain International Circuit depuis 2004.
Côté culture, la Al-Fateh Grand Mosque accueille visites guidées en dehors des prières. C’est la plus grande mosquée du pays, avec une capacité annoncée d’environ 7 000 personnes. Les équipes prêtent abaya et foulards à l’entrée si besoin. Horaires habituels des visites : 9 h–16 h, sauf vendredi et jours fériés. Le Bahrain National Museum propose un parcours clair sur Dilmun, la pêche aux perles et la modernisation du pays, utile pour comprendre la ville avant d’explorer le terrain.

Quand partir à Manama
Le climat de Bahreïn influence beaucoup l’expérience de séjour. Les mois les plus agréables s’étendent de novembre à mars. Les températures oscillent entre 18 et 25 °C, l’air est sec et les promenades dans les souks ou le long de la corniche restent confortables. C’est aussi la meilleure période pour visiter les sites historiques comme Qal’at al-Bahrain ou la mosquée Al-Fateh sans souffrir de la chaleur.
D’avril à juin, la chaleur devient plus forte. Les températures atteignent souvent 35 °C en journée. Les hôtels proposent alors des tarifs plus abordables, mais les sorties en extérieur se limitent aux matinées ou aux soirées. De juillet à septembre, la chaleur est extrême, dépassant parfois 42 °C, avec un fort taux d’humidité. C’est une saison à éviter si l’on souhaite circuler à pied. En revanche, les centres commerciaux climatisés et les hôtels haut de gamme assurent confort et fraîcheur.
Côté événements, le Grand Prix de Formule 1 en mars attire des foules internationales. Les prix des chambres montent et il vaut mieux réserver tôt. Le Bahrain Food Festival se tient également entre février et mars, réunissant restaurants et cuisines locales en plein air. L’Ashura, célébration religieuse en août, marque la ville de processions importantes et peut limiter certains déplacements. À l’inverse, la Fête nationale en décembre donne lieu à des spectacles pyrotechniques et animations publiques, une belle période pour voir la ville décorée.
Formalités administratives
Pour se rendre à Manama, les voyageurs de nationalité française ou résidents européens doivent présenter un passeport valable au moins six mois après la date d’entrée. L’accès au territoire se fait avec un visa électronique (eVisa) ou un visa à l’arrivée. L’eVisa se demande en ligne avant le départ. Son coût moyen est de 20 à 25 € pour un séjour court. La validité est généralement de deux semaines à un mois selon le type choisi. Le visa à l’arrivée est pratique mais peut allonger l’attente à l’aéroport.
Côté santé, aucun vaccin obligatoire n’est demandé pour entrer à Bahreïn. Toutefois, les autorités conseillent d’être à jour dans les vaccinations classiques comme le tétanos, la diphtérie, la poliomyélite et la coqueluche. Un rappel pour l’hépatite A est aussi recommandé car elle peut se contracter par l’eau ou les aliments. Pour les séjours longs ou avec contacts fréquents avec la population locale, l’hépatite B peut être envisagée.
Il est utile de souscrire une assurance voyage couvrant les frais médicaux. Le système de santé privé est de qualité, mais une consultation coûte en moyenne 40 à 60 €, et une hospitalisation peut rapidement atteindre plusieurs centaines d’euros par jour. Les voyageurs doivent aussi prendre en compte la chaleur et l’hydratation, en particulier entre mai et septembre.
L’entrée à Manama reste simple pour un citoyen européen. Un passeport valide, un visa adapté et une couverture médicale suffisent pour circuler sereinement.


Se rendre à Manama
Le principal accès international à Bahreïn se fait par l’Aéroport International de Bahreïn, situé à environ 7 km du centre de Manama. C’est un aéroport moderne, récemment rénové, qui accueille la majorité des vols en provenance d’Europe, d’Asie et du Moyen-Orient. Depuis Paris, un vol direct dure environ 6 h 30. Avec escale à Istanbul, Doha ou Dubaï, la durée peut varier entre 8 et 10 heures. Les prix des billets aller-retour oscillent entre 500 et 700 € selon la saison.
Plusieurs compagnies desservent la destination. Gulf Air, compagnie nationale, assure des vols directs depuis Paris et Londres. On trouve aussi Turkish Airlines, Emirates, Qatar Airways et Etihad, qui offrent de bonnes options avec escale. Les voyageurs venant de pays voisins comme l’Arabie saoudite peuvent aussi rejoindre Manama par la route en empruntant le King Fahd Causeway, un pont de 25 km reliant les deux pays. Le passage en voiture ou en bus prend environ 1 h 30 selon le trafic et les contrôles aux postes frontières.
Il n’existe pas de gares ferroviaires internationales pour Manama. Les déplacements terrestres depuis d’autres pays du Golfe passent donc surtout par l’avion ou le bus. Des lignes de bus relient Bahreïn à Dammam et Al Khobar en Arabie saoudite, mais elles sont moins fréquentes que les vols.
Côté budget, un transfert en taxi ou en application type Uber depuis l’aéroport vers le centre coûte environ 10 à 15 €. Certains hôtels de luxe proposent aussi des transferts privés, souvent facturés autour de 40 €.
Se déplacer à Manama
Le réseau de bus publics est géré par Bahrain Public Transport Company. Les lignes couvrent les principaux quartiers et certaines zones périphériques. Un ticket simple coûte environ 0,50 €, et une carte rechargeable permet d’économiser sur plusieurs trajets. Les bus sont climatisés, mais leur fréquence reste limitée en soirée et le week-end.
Il n’existe pas encore de métro ou de tramway à Manama. Les déplacements reposent donc surtout sur la voiture et les applications de transport. Les services comme Uber et Careem fonctionnent très bien, avec des trajets en ville facturés entre 2 et 6 € selon la distance. Les taxis classiques existent aussi, mais il est conseillé de vérifier que le compteur est utilisé, ce qui n’est pas toujours le cas.
La location de voiture est une option intéressante pour explorer au-delà de la ville, notamment vers le Bahrain International Circuit, les plages du sud ou l’île de Muharraq. Le coût moyen d’une petite voiture est de 25 à 30 € par jour, assurance comprise. La conduite se fait à droite, le réseau routier est moderne et bien entretenu. Cependant, la circulation peut être dense aux heures de pointe, surtout autour de la corniche et des zones commerciales.
Pour s’orienter, l’usage d’applications GPS comme Google Maps ou Waze est fortement recommandé. Ces outils signalent les embouteillages et proposent des itinéraires alternatifs. Ils sont aussi pratiques pour repérer les parkings.
Pour un court séjour, combiner Uber et bus est suffisant. Pour plus d’autonomie, surtout si l’on souhaite quitter Manama, la location de voiture reste la solution la plus pratique.

Dans quel quartier séjourner ?
Le centre-ville concentre les affaires, les banques et plusieurs hôtels internationaux. C’est une localisation pratique pour accéder rapidement aux souks, au Bahrain National Museum et à la mosquée Al-Fateh. Les hébergements y vont de la chambre standard à des établissements 5 étoiles. Le revers est une circulation dense et un environnement moins calme en soirée.
Le quartier de Seef séduit ceux qui recherchent confort moderne et accès direct aux centres commerciaux comme City Centre Bahrain. Les hôtels y sont récents, souvent haut de gamme, et les familles apprécient la proximité des restaurants et des espaces de loisirs. Le tarif moyen d’une nuit dans un hôtel 4 étoiles se situe autour de 90 à 120 €, contre 180 € et plus pour un 5 étoiles.
Pour une atmosphère plus traditionnelle, Muharraq, reliée à Manama par un pont, constitue une excellente option. Ancienne capitale, elle abrite des maisons historiques et des ruelles étroites, ainsi que le Chemin de la Perle, inscrit à l’UNESCO. Les hébergements y sont plus rares mais intéressent les voyageurs sensibles au patrimoine.
Les amateurs de vie nocturne se tournent vers Block 338 à Adliya. Ce quartier est connu pour ses restaurants, ses cafés et ses galeries d’art. Le soir, l’animation est garantie, mais cela peut engendrer un certain bruit.
Certains secteurs restent à éviter. Les zones résidentielles périphériques, peu fréquentées par les visiteurs, manquent d’infrastructures hôtelières et de transports adaptés. De plus, les quartiers trop éloignés du centre limitent la mobilité et augmentent les coûts de déplacement.
Seef convient aux voyageurs recherchant confort moderne, Muharraq attire les passionnés d’histoire, tandis que le centre-ville et Adliya conviennent davantage à un séjour animé et pratique. Le choix dépend donc du type d’expérience recherchée.
Attractions principales
La visite de Manama commence souvent par la mosquée Al-Fateh, l’une des plus grandes du monde, capable d’accueillir jusqu’à 7 000 fidèles. Construite en 1988, elle impressionne par son dôme en fibre de verre et son sol en marbre italien. Les visites guidées gratuites sont proposées en journée, sauf le vendredi. Les voyageurs soulignent la qualité des explications données par les guides bénévoles, qui permettent de mieux comprendre la pratique religieuse locale.
Le Bahrain National Museum constitue une étape incontournable pour saisir l’histoire et la culture du pays. Ouvert en 1988, il retrace l’épopée de la civilisation de Dilmun, présente des collections liées à la pêche aux perles et à l’artisanat, et propose des expositions temporaires. Le billet d’entrée coûte environ 2,50 €. Les avis mettent en avant la clarté des explications et l’architecture moderne du bâtiment situé face à la mer.
Classé à l’UNESCO, le Qal’at al-Bahrain (Fort de Bahreïn) illustre 4 000 ans d’histoire. L’accès au site est gratuit et une visite du musée attenant, pour environ 1,50 €, complète la découverte. Pour profiter du lieu dans le calme, il est conseillé de venir tôt le matin.
Le Souk de Manama attire par ses ruelles commerçantes où l’on trouve or, épices, tissus et souvenirs. Les prix sont variables, la négociation est courante et l’expérience reste l’une des plus authentiques de la ville. Les voyageurs rappellent cependant qu’il est préférable d’éviter les heures de forte chaleur.
Pour une sortie en soirée, Block 338 à Adliya combine restaurants, cafés et galeries d’art. C’est le centre de la gastronomie internationale à Bahreïn, où l’on peut dîner pour 20 à 40 € par personne.
Les amateurs de sport automobile peuvent visiter le Bahrain International Circuit, célèbre pour accueillir le Grand Prix de Formule 1 depuis 2004. Des visites guidées du circuit existent, autour de 15 €, permettant de parcourir les stands et les zones réservées aux pilotes.
Enfin, les voyageurs en quête de lieux plus calmes se tournent vers l’île d’Amwaj, où se trouvent plages privées, restaurants et cafés au bord de l’eau. C’est un cadre plus résidentiel et moins fréquenté par les touristes de passage.


Expériences locales à faire à Manama
L’un des points forts d’un séjour à Manama est la possibilité de participer à des expériences culturelles qui rapprochent des traditions locales. Les spectacles de musique arabe et de danse traditionnelle sont régulièrement organisés dans des centres culturels ou lors de festivals. Les voyageurs mentionnent la qualité de l’Arabian Gulf International Music Festival, qui se tient en mars et attire des artistes venus de toute la région.
Les ateliers de cuisine bahreïnienne séduisent aussi les visiteurs curieux de comprendre la gastronomie locale. On y apprend à préparer le machbous, un plat de riz parfumé aux épices, servi avec du poisson ou de la viande. Le prix d’un atelier collectif varie entre 40 et 60 € par personne, avec dégustation incluse. Certains hôtels de luxe organisent également des cours de pâtisserie autour de la halwa, un dessert à base de safran et de noix.
L’artisanat tient une place particulière. Des ateliers permettent de s’essayer au tissage de palmier, à la calligraphie arabe ou encore à la bijouterie inspirée des perles. Ces activités coûtent généralement 20 à 30 € et sont souvent proposées dans des maisons de culture situées à Muharraq.
Les manifestations communautaires offrent aussi une immersion intéressante. Le Manama Souq Festival, organisé une fois par an, anime les ruelles avec des concerts, des marchés nocturnes et des stands de street food. Plus confidentielles, certaines associations locales ouvrent leurs portes pour présenter des spectacles de percussions traditionnelles, dans une ambiance conviviale et peu touristique.
Enfin, assister à une compétition de perles ou à une exposition d’art contemporain permet de comprendre comment Bahreïn valorise son héritage tout en regardant vers l’avenir. Ces expériences sont régulièrement organisées dans les galeries de Block 338 ou au National Theatre.
Activités de plein air à faire à Manama
Malgré sa dimension urbaine, Manama offre plusieurs options pour profiter d’activités en extérieur. La promenade le long de la corniche d’Al Fateh reste l’un des loisirs favoris des habitants comme des visiteurs. Bordée de palmiers, elle permet d’admirer la baie et les silhouettes des gratte-ciel au coucher du soleil. L’accès est gratuit et on y trouve des espaces adaptés au jogging ou à la marche.
Pour les amateurs de sports nautiques, les îles Amwaj proposent clubs de voile, kayak, jet-ski et paddle. Les prix démarrent autour de 25 € l’heure pour une location de kayak ou de planche. Les écoles locales offrent également des cours pour débutants. Les plages privées attenantes aux hôtels offrent un cadre sécurisé, avec transats et services inclus, généralement facturés entre 20 et 40 € par jour si l’on n’est pas client de l’établissement.
À une trentaine de kilomètres au sud de la ville, le Bahrain International Circuit n’est pas réservé qu’aux passionnés de Formule 1. Des sessions de karting et de conduite sportive sont proposées, accessibles au grand public. Comptez environ 35 € pour une session de karting. Ces activités sont particulièrement prisées le soir, quand les températures deviennent plus supportables.
Le Tree of Life, situé à une quarantaine de minutes en voiture de Manama, est un autre site en plein air à ne pas manquer. Cet arbre solitaire, âgé de plus de 400 ans, pousse au milieu du désert sans source d’eau visible. Le lieu est libre d’accès, et il est conseillé de venir tôt le matin pour profiter du calme.
Enfin, les amateurs de nature peuvent participer à des sorties d’observation des dauphins au large de la côte. Des opérateurs locaux organisent ces excursions en bateau, pour environ 60 € par adulte. Elles se déroulent surtout entre novembre et avril, quand la mer est plus calme.


Excursions d’une journée et visites guidées
Depuis Manama, plusieurs excursions permettent d’explorer les alentours sans trop de temps de trajet. L’une des plus populaires mène au Tree of Life, situé dans le désert à environ 40 minutes en voiture. Ce repère naturel, vieux de plus de 400 ans, attire pour son caractère insolite et gratuit. Certains tours incluent aussi un passage par les puits de pétrole voisins, rappelant l’histoire énergétique du pays.
Une autre sortie intéressante est celle vers l’île de Muharraq, accessible en quelques minutes par un pont. Ancienne capitale, elle abrite le Chemin de la Perle, inscrit à l’UNESCO, qui relie plusieurs maisons patrimoniales restaurées. Des visites guidées coûtent en moyenne 20 à 30 €, avec explications sur la pêche perlière, activité qui a marqué l’économie de Bahreïn jusqu’au XXe siècle.
Pour les amateurs de sensations, des tours organisés proposent une journée au Bahrain International Circuit. Outre la visite des installations, il est possible de réserver une expérience de conduite sportive. Le prix varie de 150 à 300 € selon le véhicule choisi, avec briefing et équipement inclus.
À une heure de route, la côte sud attire les amateurs de plongée sous-marine. Plusieurs centres proposent des baptêmes autour de 80 €, notamment sur des récifs artificiels créés pour encourager la biodiversité marine. Entre novembre et avril, la visibilité est la meilleure.
Enfin, pour une immersion plus culturelle, des excursions conduisent vers le fort d’Arad ou les villages traditionnels spécialisés dans la poterie et le tissage. Ces visites sont généralement proposées en demi-journée, pour 30 à 50 € par personne, transport inclus.
Ces excursions permettent d’élargir l’expérience au-delà de la capitale et de mieux comprendre la diversité de Bahreïn entre désert, mer et patrimoine.
Se loger à Manama
L’offre hôtelière de Manama est variée et adaptée à tous les profils de voyageurs. Le choix du quartier influence fortement l’expérience.
Dans le centre-ville, les hôtels visent une clientèle d’affaires. On y trouve des établissements modernes, pratiques pour accéder au Souk de Manama, à la mosquée Al-Fateh et au Bahrain National Museum. Les tarifs vont de 70 à 120 € la nuit pour un 4 étoiles. L’environnement est animé le jour, plus calme le soir.
Le quartier de Seef attire les amateurs de confort contemporain. Avec ses centres commerciaux comme City Centre Bahrain et ses hôtels récents, c’est un secteur apprécié des familles et voyageurs en quête de services haut de gamme. Les prix démarrent autour de 100 € et montent facilement au-delà de 180 € pour un 5 étoiles.
Pour un séjour plus culturel, Muharraq séduit par ses maisons restaurées et son atmosphère traditionnelle. Bien que l’offre hôtelière y soit plus réduite, elle plaît aux voyageurs intéressés par l’histoire et le patrimoine.
À Adliya, notamment dans Block 338, le choix d’hôtels et de guesthouses est orienté vers une clientèle plus jeune, intéressée par les restaurants, les cafés et la vie nocturne. Ce quartier est idéal pour ceux qui recherchent animation et proximité des lieux de sortie.
Parmi les établissements haut de gamme, le Four Seasons Hotel Bahrain Bay domine le paysage. Situé sur une île artificielle reliée au centre, il est souvent classé parmi les meilleurs hôtels du pays, avec un prix moyen d’environ 400 € la nuit. Le Ritz-Carlton Bahrain, au bord de la mer, combine plage privée, spa et restaurants réputés, pour environ 350 € la nuit. Le Sofitel Bahrain Zallaq Thalassa Sea & Spa, situé plus au sud, se distingue par ses soins marins et son accès direct à la plage, à partir de 250 € la nuit.
Les voyageurs au budget plus raisonnable privilégient des hôtels 4 étoiles comme le Gulf Hotel Bahrain ou le Swiss-Belhotel Seef, offrant un bon rapport qualité-prix autour de 90 à 120 € la nuit.


Manger et boire à Manama
La gastronomie de Manama reflète l’histoire de Bahreïn, entre traditions arabes, influences indiennes et touches persanes. Parmi les plats incontournables, le machbous occupe une place centrale. Ce riz parfumé aux épices est servi avec de la viande, du poisson ou des fruits de mer. Le muhammar, un riz sucré au safran et aux dattes, est également populaire lors des repas de fête. Côté sucré, la halwa bahreïnienne, préparée avec fécule, noix et safran, reste un souvenir culinaire apprécié.
Les boissons locales méritent aussi l’attention. Le café arabe, aromatisé à la cardamome, est servi partout et accompagne souvent les dattes. Le thé noir, consommé avec de la menthe ou du lait, est une autre habitude répandue.
En matière d’étiquette, il est d’usage de manger avec la main droite dans les repas traditionnels. Dans les restaurants modernes, couverts et services internationaux sont courants. Les pourboires ne sont pas obligatoires, mais laisser 10 % est apprécié. L’alcool est disponible dans les hôtels internationaux et certains restaurants autorisés, mais il reste limité dans l’espace public.
Pour une immersion authentique, le Souk de Manama propose de petits restaurants où déguster des plats locaux pour 5 à 10 € par personne. Les voyageurs mentionnent la fraîcheur du poisson grillé et la convivialité des lieux. Pour une expérience plus raffinée, le Block 338 à Adliya concentre des adresses très variées : cuisine locale revisitée, libanaise, indienne ou internationale. Les prix y tournent autour de 25 à 40 € par personne.
Parmi les restaurants les mieux notés, le Masso à Adliya séduit pour sa cuisine méditerranéenne moderne. Le Bushido by Buddha-Bar, situé à Seef, attire pour son décor inspiré du Japon et ses plats asiatiques, avec un ticket moyen de 50 €. Enfin, le Haji’s Café, institution du centre-ville, reste l’un des favoris pour goûter un repas traditionnel dans un cadre simple et historique.
Shopping
Faire du shopping à Manama permet d’explorer deux univers très différents : les souks traditionnels et les centres commerciaux modernes.
Le Souk de Manama reste le lieu le plus typique. On y trouve de l’or 21 et 22 carats, des épices, des tissus colorés, ainsi que des encens et des souvenirs artisanaux. La négociation est une pratique courante, surtout pour les bijoux et les tapis. Les prix varient, mais il est possible d’acheter un petit bijou en or à partir de 80 €, ou des épices locales dès 2 à 5 € le sachet. Les voyageurs apprécient l’ambiance authentique, mais conseillent de visiter le matin, quand il y a moins de foule et que la chaleur reste supportable.
Pour un shopping plus moderne, City Centre Bahrain et Seef Mall regroupent des marques internationales de mode, d’électronique et de cosmétique. Les prix sont comparables à ceux d’Europe, mais l’avantage principal est l’accès à des articles détaxés. Les visiteurs européens peuvent demander un remboursement de TVA en présentant leurs factures à l’aéroport, ce qui représente une économie d’environ 10 %.
L’artisanat reste également un souvenir apprécié. À Muharraq, plusieurs maisons de culture proposent des objets fabriqués à la main : paniers en feuilles de palmier, céramiques et bijoux inspirés de la tradition perlière. Ces pièces coûtent entre 10 et 50 € selon la taille et la complexité du travail.
En pratique, le shopping à Manama combine modernité et tradition, permettant de ramener à la fois des produits locaux uniques et des articles internationaux. Le visiteur gagne à consacrer du temps au souk pour les achats culturels et aux malls pour le confort et les boutiques climatisées.


Vie nocturne à Manama
La vie nocturne à Manama est l’une des plus animées du Golfe, bien qu’elle reste encadrée par des règles locales. Les soirées se concentrent principalement dans les hôtels internationaux, autorisés à servir de l’alcool, et dans des quartiers comme Adliya ou Block 338, connus pour leurs restaurants, bars et terrasses.
Les visiteurs apprécient particulièrement les lounges et bars d’hôtels, souvent situés en hauteur, offrant une vue sur la skyline de la ville. Un cocktail coûte entre 10 et 15 €, un prix supérieur à la moyenne locale mais standard dans cette zone. Les clubs comme le JJ’s Irish Restaurant ou le Wrangler attirent une clientèle mixte, composée d’expatriés et de voyageurs, avec des soirées thématiques et de la musique live.
Pour une atmosphère plus calme, certains cafés restent ouverts tard et proposent narguilé et thé à la menthe dans une ambiance conviviale. Ces lieux, souvent fréquentés par les habitants, offrent une alternative moins coûteuse et plus détendue. Comptez environ 5 à 8 € pour une session de chicha avec boisson.
Côté sécurité, les rues principales de Manama sont bien surveillées et la police est visible. Toutefois, il est conseillé de rester prudent face aux excès d’alcool et de toujours utiliser des taxis ou applications comme Uber après une sortie nocturne. L’alcool en dehors des lieux autorisés reste interdit, et la consommation publique peut entraîner des sanctions.
Informations pratiques
La sécurité à Manama est globalement bonne. La ville est surveillée et les incidents restent rares. Les zones centrales comme le Souk de Manama, Seef ou Adliya sont considérées comme sûres, même en soirée. Il est toutefois recommandé d’éviter certains quartiers périphériques mal éclairés et de ne pas se déplacer seul à pied la nuit en dehors des zones fréquentées.
En cas d’urgence, le numéro à composer est le 999 pour la police, les pompiers et les ambulances. Les hôpitaux privés, comme le Bahrain Specialist Hospital ou l’American Mission Hospital, sont réputés pour la qualité de leurs services, mais les frais médicaux sont élevés. D’où l’importance d’une assurance voyage couvrant les soins et les rapatriements.
Sur le plan culturel, quelques règles sont à respecter. Porter des vêtements légers est toléré, mais il est recommandé de rester habillé de manière respectueuse dans les lieux publics, en couvrant épaules et genoux. Dans les mosquées, une tenue correcte est obligatoire et les femmes doivent se couvrir la tête. Les gestes affectueux en public ne sont pas appréciés.
Pour les arnaques, les risques sont limités, mais il vaut mieux vérifier que le compteur des taxis est en marche ou préférer les applications de transport. Dans les souks, la négociation fait partie de l’expérience, mais toujours dans le respect.
Enfin, l’hydratation est essentielle en raison des fortes chaleurs, surtout entre mai et septembre. Les voyageurs sont invités à consommer de l’eau en bouteille et à éviter de laisser les boissons exposées au soleil.


Conseils sur le budget
Un séjour à Manama peut s’adapter à différents budgets, mais quelques astuces permettent de mieux gérer ses dépenses.
Côté hébergement, les hôtels de luxe comme le Four Seasons Bahrain Bay ou le Ritz-Carlton affichent des tarifs supérieurs à 300 € la nuit. Pour réduire les coûts, les voyageurs se tournent vers des hôtels 4 étoiles de Seef ou du centre-ville, où les chambres se trouvent autour de 90 à 120 €. Les guesthouses et petits hôtels locaux, situés à Muharraq ou Adliya, proposent des chambres correctes dès 50 €.
Pour la nourriture, manger dans les restaurants haut de gamme du Block 338 coûte entre 25 et 40 € par personne. Mais les petits établissements du souq offrent des repas traditionnels complets pour 5 à 10 €. Les voyageurs notent que ces adresses familiales proposent souvent les plats les plus authentiques.
Concernant les activités, les musées comme le Bahrain National Museum ou le fort de Bahreïn demandent moins de 3 € d’entrée, ce qui les rend accessibles même aux petits budgets. Les plages privées coûtent entre 20 et 40 € la journée, mais les promenades sur la corniche et la visite du Tree of Life sont gratuites.
Les transports représentent une dépense modérée. Un trajet en Uber en ville coûte rarement plus de 6 €, et la location d’une petite voiture se situe autour de 25 € par jour. Pour économiser, les bus publics à 0,50 € le trajet restent une solution efficace, même si leur fréquence est limitée.
Enfin, pour les amateurs de shopping, la possibilité de récupérer la TVA à l’aéroport sur certains achats permet d’économiser environ 10 %.
En combinant hôtels intermédiaires, repas dans les souks et transports locaux, un budget quotidien moyen de 70 à 100 € est suffisant pour bien profiter de Manama.
Expressions utiles et termes locaux
La langue officielle de Bahreïn est l’arabe, mais l’anglais est largement parlé dans les hôtels, les restaurants et les commerces de Manama. Apprendre quelques mots arabes reste toutefois apprécié et facilite les échanges dans les souks ou avec les chauffeurs.
Voici quelques expressions simples et pratiques :
- As-salam alaykum : Bonjour (salutation traditionnelle)
- Shukran : Merci
- Afwan : De rien
- Na’am : Oui
- La : Non
- Kam al-thaman ? : Combien ça coûte ?
- Ma’a as-salama : Au revoir
Dans la vie quotidienne, certains termes sont souvent entendus :
- Souk : marché traditionnel
- Majlis : salon de réception, parfois ouvert aux visiteurs lors de manifestations culturelles
- Dirham bahreïni (BHD) : la monnaie locale, avec un taux d’environ 1 BHD = 2,45 €
- Machbous : plat national à base de riz et d’épices
- Halwa : confiserie sucrée servie lors des fêtes
Les habitants apprécient que les visiteurs utilisent ces expressions, même brièvement. Cela montre une volonté de respect de la culture locale et suscite souvent des sourires bienveillants.
Avec ces bases, un voyageur peut se repérer facilement dans les interactions quotidiennes, négocier dans un souk, saluer correctement et s’intégrer dans les moments d’accueil. L’anglais reste la langue de communication pour les aspects pratiques, mais quelques mots d’arabe enrichissent la rencontre avec la population.
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