Découvrir Death Valley National Park
Explorez Death Valley National Park : itinéraire, sites majeurs, conseils pratiques, hébergements et expériences à ne pas manquer dans ce désert extrême.
Pourquoi aller à Death Valley National Park
Death Valley National Park est un lieu marquant pour quiconque cherche plus qu’un paysage désertique ordinaire. Sur près de 13 000 km², il affiche des contrastes climatiques, géologiques et historiques qui offrent une expérience unique. Touristes, photographes ou curieux de nature, tous sont attirés par ses valeurs extrêmes : des plaines salées à -86 m d’altitude, les plus basses d’Amérique, jusqu’aux sommets de la Panamint Range à plus de 3 300 m.
Sur le plan culturel et historique, Death Valley fut parcouru par des amérindiens Timbisha et plus tard exploré par les pionniers du borax au XIXᵉ siècle. On y trouve encore les vestiges d’anciennes mines et des bâtiments tels que Harmony Borax Works. Ces traces donnent profondeur au paysage : ce désert porte les marques du passé industriel et humain autant que celles du temps géologique.
Côté tourisme, le parc est un aimant pour les amateurs de randonnée, d’astronomie (nuit noire, ciel étoilé) ou de photographie panoramique. Les routes panoramiques comme Artist’s Drive, les dunes de Mesquite Flat, les formations rocheuses de Zabriskie Point et les canyons étroits comme Golden Canyon ou Mosaic Canyon comptent parmi les attractions les plus prisées. En traversant ces sites, le visiteur perçoit l’immensité, le silence et la puissance minérale que peu d’endroits offrent.
L’enjeu touristique réside dans la capacité à présenter ce territoire extrême comme accueillant pour tous, avec des infrastructures (routes, stations d’essence, points d’eau) bien réparties. Pour le visiteur, c’est une invitation à repenser l’espace désertique non comme vide, mais comme terrain de manifestations naturelles rares et fortes. Death Valley est donc une destination à la fois de nature, d’histoire et de sensations — un parc qui marque durablement.

Comment aller à Death Valley National Park
Death Valley se situe à cheval entre la Californie et le Nevada. Pour y accéder, le plus courant est de combiner route et vol. Les aéroports les plus proches sont Las Vegas (LAS), à environ 2 heures de route, ou Reno pour l’approche nord. Depuis Los Angeles, il faut compter environ 4 à 5 heures de route selon l’itinéraire.
Depuis Las Vegas, on peut louer une voiture. Plusieurs compagnies de location desservent McCarran (ou Harry Reid). Le trajet jusqu’au parc se fait via la Highway 160 puis des routes nationales bien indiquées jusqu’aux entrées (entrée ouest via CA-190, entrée est via NV-373).
Sur place, l’entrée au parc est payante. Le tarif standard pour un véhicule privé est de 30 USD, valable 7 jours. Pour une moto, le tarif est de 25 USD, et pour piéton ou cycliste 15 USD. Ce tarif s’applique à toutes les stations de péage d’entrée. Il est possible d’acheter ce permis à plusieurs points de passage ou en ligne via les Visitor Centers.
En euros, selon le taux de change, ce prix (~30 USD) représente approximativement 25 à 28 € pour un véhicule. Gardez à l’esprit que ce permis couvre tous les passagers du véhicule, et permet d’entrer et sortir plusieurs fois pendant la semaine.
Enfin, si vous êtes dans une tournée des parcs américains, la America the Beautiful Pass (80 USD) peut être rentable et couvre l’entrée à Death Valley comme à de nombreux autres parcs.
Quand aller à Death Valley National Park
Le climat extrême impose de choisir la bonne saison. L’été (juin à août) est très chaud : les températures diurnes dépassent souvent 45-50 °C. La randonnée y est dangereuse en plaine. Les voyages en plein été sont donc déconseillés pour la plupart des visiteurs non acclimatés.
La meilleure période est le printemps (mars à mai) ou l’automne (octobre à novembre). Les conditions sont plus douces, les couleurs du désert sont plus agréables avec la lumière du matin ou du soir, et les températures diurnes deviennent supportables pour marcher. En mars-avril, certaines années, le désert fleurit discrètement.
L’hiver (décembre à février) est possible, avec des nuits fraîches voire froides, mais les journées restent plus confortables que l’été extrême. C’est aussi la période la plus calme en termes de fréquentation.
Concernant la foule, les weekends d’hiver ou les vacances scolaires de printemps doivent être évités si vous voulez profiter d’un parc plus paisible. En particulier autour de Thanksgiving, Noël ou Nouvel An, l’afflux est notable, surtout depuis Las Vegas. L’ouverture des sites populaires tôt le matin (avant 9 h) est un bon moyen d’éviter l’affluence.
Enfin, pour les photographes, les périodes de crépuscule ou de lever du jour dans les saisons douces offrent une lumière dorée exceptionnelle, notamment sur Mesquite Flat Dunes ou Badwater Basin.


Death Valley National Park
Death Valley National Park, fondé en 1933, est l’un des parcs les plus vastes des États-Unis contigus, couvrant plus de 3,3 millions d’acres (≈ 13 400 km²). Sa géographie est marquée par des vallées salées, des crêtes rocheuses, des sommets élevés et des canyons profonds. Le parc se situe entre la Sierra Nevada à l’ouest et les Montagnes du Panamint à l’est.
Les visiteurs découvrent plusieurs secteurs : Furnace Creek est le cœur administratif, avec le Visitor Center, station d’essence et services de base. L’Oasis at Death Valley regroupe le Ranch et The Inn at Death Valley, situés dans une zone verdoyante contrastant fortement avec le désert alentour.
Le secteur de Stovepipe Wells est un autre point d’accès. Le Panamint Springs Resort offre une option plus rustique. Au nord, Scotty’s Castle (actuellement fermé pour rénovation) et les mines abandonnées rappellent l’histoire de la ruée vers l’or et du borax.
De nombreux points emblématiques composent le parc : Badwater Basin (la plaine salée la plus basse d’Amérique), Zabriskie Point, Artist’s Palette, Dante’s View, Devil’s Golf Course, ainsi que les dunes de Mesquite Flat. Chaque lieu présente une forme de contraste — la lumière, les ombres, les couleurs minérales ou les textures panoramiques.
Pour les locaux (habitants des environs ou anciens travailleurs miniers), Death Valley représente non seulement un territoire naturel mais aussi un site de mémoire industrielle, de patrimoine et de pratiques traditionnelles en milieu désertique. Le parc joue un rôle dans la protection d’espèces rares comme le pupfish de Death Valley, ou dans la recherche sur l’adaptation végétale à l’extrême chaleur.
Par sa dimension, son extrême, son histoire, Death Valley est à la fois un terrain de découverte physique et un livre ouvert sur les relations entre humain et désert.
Comment se déplacer à Death Valley National Park
Une fois à l’intérieur du parc, la voiture est le mode essentiel. Les routes principales (pavées et non pavées) couvrent la plupart des sites majeurs. Le permis d’entrée couvre les déplacements par véhicule pendant 7 jours.
Certaines portions (Artist’s Drive, Twenty Mule Team Canyon) sont en sens unique, donc planifiez votre itinéraire en conséquence. Les routes non bitumées demandent prudence : certaines sections requièrent un véhicule à traction intégrale (4×4), notamment après pluie.
Des tours guidés en 4×4, en Jeep ou en petit van sont proposés. Ces excursions encadrées permettent d’accéder à des chemins plus reculés en sécurité. Les tarifs varient selon la durée, souvent entre 100 et 200 USD pour une demi-journée.
Pour les amateurs de vélo, quelques routes peu fréquentées peuvent être empruntées, mais il faut tenir compte de la chaleur, du ravitaillement en eau et de l’éloignement. Le vélo est recommandé seulement pour les connaisseurs.
La marche à pied est possible dans les canyons, les trails court ou moyen selon l’élévation, mais les trajets à pied entre sites sont souvent trop longs pour être pratiques. On combine souvent voiture + marche locale.
Enfin, le parc compte plusieurs bornes d’essence (Furnace Creek, Stovepipe Wells, Panamint Springs) : planifiez soigneusement votre carburant, car les stations sont rares sur les routes désertiques.

À ne pas rater
Voici les sites et expériences incontournables :
- Badwater Basin : plaine salée inondée par moments, le point le plus bas d’Amérique du Nord. La marche sur le lit salé est impressionnante et offre des reflets spectaculaires.
- Zabriskie Point : lever ou coucher de soleil magique sur les collines aux couleurs douces. Avec peu d’effort, la vue panoramique est accessible.
- Artist’s Drive / Artist’s Palette : route pittoresque aux teintes pastel, formée par des dépôts minéraux variés.
- Dante’s View : point de vue élevé dominant la vallée, à plus de 1 600 m d’altitude. Par temps clair, la vue plonge sur Badwater Basin.
- Mesquite Flat Sand Dunes : dunes accessibles à pied, surtout agréables tôt le matin ou en fin d’après-midi.
- Golden Canyon : randonnée modérée, coloration dorée sur ses murs.
- Devil’s Golf Course : surface minérale criblée de croûtes de sel, très spectaculaire.
- Scotty’s Castle (selon ouverture) : manoir du 20ᵉ siècle et visite guidée relatant une histoire locale.
- Harmony Borax Works : vestiges de l’industrie du borax, avec wagons et bâtiments anciens.
Certains sites comme Artist’s Drive sont gratuits, inclus dans les routes du parc. Les visites guidées de Scotty’s Castle peuvent inclure un tarif d’entrée ou de réservation (quelques dizaines de dollars selon la visite).
Pour profiter au maximum : arrivez avant les heures chaudes, partez pour les sites isolés tôt le matin, et évitez les trajets en pleine journée.
À faire également
Au-delà des immanquables, voici d’autres expériences pour enrichir votre séjour :
- Exploration de canyons étroits comme Mosaic Canyon ou Telescope Peak Trail (si vous avez le temps).
- Visite de la mine de Leadfield ou des ruines de mines abandonnées.
- Marche à Darwin Falls (secteur ouest) : une oasis inattendue avec cours d’eau et végétation dans le désert.
- Tour en vélos électriques ou vélos de route sur des portions peu fréquentées.
- Observation des étoiles (astrophotographie) : Death Valley est classé International Dark Sky Park. Les nuits sont d’une clarté rare.
- Photographie au lever ou crépuscule sur des sites moins visités comme Badlands Loop, Ubehebe Crater (cratère volcanique) ou Racetrack Playa (piste de roches mouvantes) — la route pour Racetrack est détrempée en cas de pluie et requiert un bon véhicule.
- Randonnée en haute altitude près de Wildrose Peak ou ** Telescope Peak** pour les randonneurs aguerris, avec panorama étendu sur la vallée.
- Visite de l’Oasis au crépuscule : les palmiers, jardins ou zones verdoyantes du Furnace Creek offrent un contraste saisissant avec l’aridité environnante.
Ces activités permettent de sortir des circuits classiques et de ressentir le parc dans ses strates moins fréquentées.

Où se loger à Death Valley National Park
Le parc dispose de quelques options internes, souvent luxueuses ou très dépaysantes, ainsi que des camps. L’offre est rare, il faut réserver longtemps à l’avance.
Au cœur du parc, l’Oasis at Death Valley regroupe The Inn at Death Valley (hôtel historique, très haut de gamme) et The Ranch at Death Valley, plus familial. L’Inn propose 66 chambres et 22 casitas, souvent avec tarifs élevés, piscine, spa. The Ranch offre un cadre plus décontracté, chambres de style ranch, piscine, parcours de golf le plus bas en altitude du continent nord-américain.
Un autre établissement : Panamint Springs Resort, plus simple et isolé, offrant campement, motel, restaurant et station-essence.
Pour les campings, il y a Furnace Creek Campground, Sunset Campground, Texas Springs et un camping dans le Ranch. Le Fiddlers Campground propose aussi des sites pour tentes ou caravanes.
Concernant les tarifs, l’hébergement dans le parc est coûteux. Sur les plateformes, on observe des prix pour The Ranch ou The Inn dépassant souvent 150-300 USD la nuit, selon la saison. Le camping est beaucoup plus abordable, autour de 15-30 USD par nuit selon le site (sans compter l’entrée au parc).
Si rien n’est disponible à l’intérieur, les villes proches comme Beatty (Nevada) ou Amargosa Valley offrent des motels à des tarifs plus modérés, mais l’accès quotidien au parc devient plus long.
Où et quoi manger
Les options pour se restaurer dans Death Valley sont limitées, surtout dans les secteurs internes. On trouve des restaurants modestes dans The Oasis (Ranch & Inn), à Panamint Springs Resort et à Stovepipe Wells Village. Le service est souvent simple, le menu orienté vers des plats de style café ou restaurant de route.
Au The Ranch, plusieurs restaurants assurent le service : ils proposent des plats américains classiques, burgers, salades, voire quelques plats plus élaborés selon le matériel disponible. À The Inn, la cuisine est plus soignée, correspondant au haut niveau de l’établissement.
À Panamint Springs, le resort dispose d’un restaurant simple pour les voyageurs du secteur.
Pour les campings, il faut souvent être autonome : prévoir nourritures non périssables, et cuisiner si possible sur réchaud (certains campings autorisent les petits feux).
Concernant les plats traditionnels, dans ce type de parc désertique aux infrastructures limitées, on ne trouve pas de spécialité locale forte comme dans les cités. Les menus restent dominés par pizza, burgers, salades, sandwichs, et parfois poissons ou viandes grillées selon les restaurants. Les portions sont souvent généreuses pour compenser l’isolement.
Prévoyez un budget alimentaire d’environ 15-40 USD par repas par personne selon le restaurant et la qualité. L’eau est indispensable : achetez des jerricans ou bouteilles dans les stations du parc.

Les pièges à éviter
Visiter Death Valley exige vigilance. Voici les pièges fréquents :
- Sous-estimer la chaleur : partir trop tard dans la journée, sans eau suffisante, peut conduire à des coups de chaleur.
- Rouler sans carburant de réserve : les stations sont rares, planifiez bien les arrêts.
- Se lancer dans des pistes non adaptées à votre véhicule : certaines routes non pavées requièrent un 4×4 ou une conduite sûre.
- Omettre de payer l’entrée ou de bien afficher le permis : cela peut entraîner une contravention.
- Ne pas réserver l’hébergement à l’avance, surtout dans les lodges du parc : leur capacité est limitée.
- Visiter les sites populeux en plein midi : les ombres disparaissent, la lumière est dure et la foule plus dense.
- S’aventurer hors des sentiers renseignés sans guide ou information fiable.
- Négliger l’équipement : porter des chaussures inadaptées, ne pas avoir de protections solaires ou de chapeau.
- Espérer du réseau mobile partout : la couverture est souvent absente, ne soyez pas dépendant du téléphone.
Adopter une préparation rigoureuse aide à éviter ces pièges et à profiter pleinement du parc.
Conseils de voyage
Voici des conseils pratiques pour planifier un séjour réussi :
- Monnaie et cartes : la devise est le dollar américain (USD). Les cartes de crédit sont acceptées dans les lodges et restaurants du parc, mais certaines petites stations ou campings peuvent exiger du cash.
- Paiement de l’entrée : depuis 2023, certains points de péage adoptent un système cashless (paiement par carte ou pass) pour l’entrée (permettant d’acheter le permis de 30 USD sans espèces).
- Recharges électriques : peu de bornes dans le parc. Si vous avez un véhicule électrique, planifiez soigneusement les arrêts avec stations compatibles en dehors ou à l’entrée.
- Numéros d’urgence : le 911 est valable aux États-Unis pour services médicaux ou incendies. En cas d’accident ou problème isolé, ouvrez les fenêtres, utilisez signalisation visible, appelez dès que couverture disponible.
- Zones à éviter : certaines pistes de gravier ou en pente — notamment vers Racetrack Playa ou parties isolées du nord — peuvent être dangereuses si les conditions changent avec météo.
- Respect de l’environnement : ne déplacer aucun élément, ne laisser aucun déchet, respecter les zones interdites.
- Horaires matinaux : partez dès l’aube pour profiter du froid, éviter la chaleur, visiter les sites dans la meilleure lumière.
- Hydratation constante : emportez plus d’eau que ce que vous croyez nécessaire.
- Informer quelqu’un de votre itinéraire prévu si vous partez dans des zones isolées, même pour une journée.
- Tenue adaptée : vêtements légers mais couvrants pour le soleil, chapeau, lunettes de soleil, crème solaire haute protection, chaussures solides.
- Altitude et dénivelés : certains trails montent vers des zones plus fraîches, prévoyez des vêtements de rechange.
Avec ces conseils, vous réduirez les risques et maximiserez votre confort dans ce parc exigeant mais extraordinaire.
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